top of page

De la métaphysique de l'être.

L'individu se perd

dans les sphères

de sa folie.

Ses yeux se déchirent et

saignent,

des goutelettes coulent

et les nerfs s'électrifient.

La vertèbre de la peur se déboîte

et l'ombre menaçante

de l'angoisse s'approche.

L'individu prend un marteau

et se frappe la tête,

son cuir chevelu s'ouvre,

la boîte crânienne aussi

et c'est à ce moment-là

qu'il sourit.

Il perd la vie

mais ne meurt pas,

son corps est là

et pourtant son âme est partis.

Le long voyage au purgatoire

peut commencer.

Franchir cette montagne

est une nécessité

non pour s'absoudre de ses péchés

mais pour se régénérer.

Carcasse, carcasse,

le sarcasme de la vie

est de faire croire

qu'un jour la mort viendra

mais il n'y a que répétition de douleur

et douleur vive de surcroît.

L'être ne peut pas être

tant qu'il se verra mourir.

Il doit éradiquer le concept de mort.

S'échapper de cette mort

mais surtout de la vie.

S'échapper de tout concept.

Il faut en finir avec cela

par l'annihilation de la raison syncrétique.

Il n'y a que ce chemin

pour parvenir à une métaphysique de l'être

et au divin.

bottom of page